Cette mort qui nous fait peur

Cette mort qui nous fait peur….


Il faut reconnaître que nous, occidentaux, la mort est synonyme de terreur parce qu’elle met un terme à notre existence et le spectacle des agonisants, les témoignages écrits ou oraux sur ce sujet, ne font qu’entretenir en nous la peur physique de la mort.
Celui qui, pour la première fois, assiste à une mort en conservera à jamais l’image dans son esprit. « La mort, plus nous la redoutons, plus elle est redoutable car elle ne se nourrit que de nos craintes »

Les diverses sensations éprouvées au moment de la mort.

D’après certains contacts réalisés avec des esprits de l’au-delà et les rapports d’éminents occultistes, les sensations au moment de la mort totale peuvent être délicieuses, empreinte d’une douceur infinie pour certains et douloureuse et pleines d’angoisses pour d’autres, selon que l’esprit s’est complètement détaché de son corps physique ou qu’il reste encore farouchement attaché aux choses de ce monde.
Mais cela ne durera pas. Après la mort les esprits libérés de leur corps charnel vont à la rencontre à la rencontre d’une extraordinaire lumière « qui n’a rien à voir avec celle du soleil ». Ils se détachent du monde terrestre, des parents, des amis qui entourent le lit mortuaire, commencent à entrevoir des paysages immenses, grandioses, féériques et presque aussitôt leur trouble cesse, des facultés nouvelles s’éveillent en eux et leur destinée commence.

Le coma et l’agonie.

Il est vrai que le spectacle de l’agonie ne laisse personne indifférent. Il est même traumatisant pour certains d’assister aux derniers instants d’un être cher. Celui-ci semble émettre des plaintes, des gémissements, comme dans un moment de souffrance et de fièvre ; l’agonisant a parfois de l’agitation et crispe ses doigts sur son vêtements ou sur son drap. L’agonie est le dernier moment d’un conflit qui existe entre la vie et la mort totale. C’est comme la bougie qui s’éteint, les râles et les spasmes convulsifs que nous percevons ne témoignent d’aucunes souffrances. Il faut bien comprendre que la mort physique est indépendante de la mort psychologique. Par réflexe le corps physique peut continuer à s’agiter, à gémir alors que l’esprit a déjà quitté le corps.
Il existe des morts vivants, des personnes dont le corps continue à vivre des années après la mort physique. C’est ce qu’on appel le Coma de l’Agonie. Que l’on sache enfin que l’esprit qui s’en va n’est attaché au corps par aucun nerf, aucuns muscles, aucunes membranes.
Dans cette séparation il n’y a aucun acte de violence, la mort s’accomplit dans un corps moribond où il ne peut plus y avoir de douleur. Comme la chrysalide quitte son cocon, l’esprit lui aussi part vers sa nouvelle destinée et toujours avec la même simplicité.




S’agit-il de l’âme ou de l’esprit ?

L’esprit, c’est notre psychisme, notre « moi » personnel et intime, l’âme c’est le souffle vital que la force divine nous a donné et qui est l’essence pur de notre être.
Partout où se manifeste la vie, n’importe sous quelle apparence, cette vie est le fruit de l’union de l’Esprit et de l’Âme. En l’état présent de notre humanité, ce fruit, chez nous, c’est le corps physique, corps vivant dont l’Esprit et le véritable père, dont l’Âme est la véritable mère et dont ces deux principes se revêtent ensemble.
Des occultistes donnent trois éléments à l’âme totale : l’âme morale, qui permet la distinction du bien et du mal, l’âme intuitive, qui est en relation avec l’esprit, et l’âme de la conscience, qui est le siège de l’être.

L’Âme est éternelle.

Tandis que le corps périt sans retour, l’âme survit en conservant tous les principes qui caractérisent le vivant. Elle les conserve intact dans le monde nouveau, nullement amoindrie par la perte de l’enveloppe charnelle.

Mais c’est l’idée de personnalité qui importe.
L’homme est un être unique, en dépit des forces contraires qui l’animent. Sa véritable personnalité, son unité individuelle, il ne la retrouvera qu’une fois que son âme se sera dégagée du corps physique. L’au-delà seul permet de conserver l’individualité, bonne ou mauvaise, peu importe.
Pour l’âme, la mort est une libération. Si l’ont part du principe qu’il existe un réservoir de forces animatrices du monde où s’équilibrent celles qui s’en étant échappées y retourne, on peut penser à un réservoir d’âmes qui se vide et se remplit suivant une règle déterminée. Il y aurait donc un certains nombre d’âme en circulation qui ferait qu’une naissance ne serait pas l’apparition d’un être nouveau, mais le retour sur terre d’un ancêtre disparut et à nouveau réincarné. Mais retenons qu’à chaque réincarnation il ce produit pour l’âme ancestrale, un changement important, car pénétrant dans un corps nouveau elle se caractérise de façon particulière et suit un ordre imprévu. C’est le principe de l’évolution réincarnationnelle.
ORBE

Cela veut dire que l'âme de mon grand-père peut habiter le corps de mon fils ?

c'est possible doro mais on ne le sais pas car il y a ce fameux voile qui fait oublier, on a pas souvenance de nos précédentes incarnations.

Alors concernant ce sujet, je suis assez spéciale, confrontée assez jeune à la mort de par des décès de mon entourage familiale et amis de mes parents.
j'avais une dizaine d'années, dans certaines régions en Italie, nous avons le droit de garder le corps pendant quelques jours à la maison afin de faire (nos adieux). Avec mes parents, nous avons été soutenir ce couple qui venait de perdre leur fille de 6 ans.
Cette pièce éclairée uniquement par des bougies, au centre de cette chambre, un lit avec cette petite fille qui dormait paisiblement une main posée sur l'autre. Je la percevait ainsi du haut de mes 10ans.
Tout naturellement je me suis assise près d'elle et j'ai commencé à prier, une fois fini, je me suis levée et j ai déposée un baiser sur sa main.
Pour dire que je n'ai jamais eu peur de la mort.... mais depuis que je suis maman, je pense à mes filles surtout et j'ai peur oui, peur de devoir les quitter un jour et les laisser en souffrance, alors pour elles, le plus tard sera le mieux...
Pourquoi cette mort ne m'a t elle jamais fait peur ?

avais tu déjà des ressentis étant enfant? 
peut-être qu'en les ayant, tu savais que ce n'était pas terminé après la mort, que c'est seulement une étape.

oui effectivement, je les voyais tous en larmes, en ce qui me concerne, j'étais bien, calme, aucune peur de toucher et d'embrasser ce corps glacé et rigide.
idem pour les autres décès.je me suis toujours mise à auteur de la tête et quand j'y repense, j'ai toujours fait une caresse sur la tête en y apposant un baiser.
Alors qu'autour de moi les gens étaient limite hystériques au bord du malaise.
Pour la mise en bière de mon père, j'ai demandé à rester seule avec lui, j'étais bien, le temps s'était arrêté, je lui parlais calmement, je priais aussi....
je vous le raconte à vous, mais je me trouve pas clair, alors je préfère me taire car dans mon entourage je serais incomprise, je l'ai toujours été plus ou moins..les "t'es pas nette, de quelle planète viens tu ? t'es toujours spéciale toi"  et j'en passe.
Bref je rentre pas dans le moule, pas que ça m'embête, mais je me sens souvent seule au monde et depuis mon plus jeune age.

c'est leur ouverture d'esprit qui leur fait défaut, il ne faut pas leurs en vouloir.
pour ma part, la plupart des gens à qui j'ai expliqué mes ressentis lors du décès de mes parents, avaient l'air de me croire. je dis la plupart car il y a toujours l'un ou l'autre st thomas dans la bande.
maintenant, ce qui me sert pour me faire comprendre, c'est le magnétisme. au boulot, j'en ai soulagé plus d'un et ils sont tout ouïe quand je leur raconte comment je les ai senti et vu.

non je n'en veux à personne, bien au contraire mais je ne suis plus seule, je peux partager tout ça avec vous.
C'est quand même dommage car le partage que j'ai avec mes proches reste superficiel, je tente de prendre du bon mais je n'ai pas l'impression d'évoluer avec eux et je finis par m'ennuyer très vite.
Mais bravo pour ton évolution Staline, je tacherais de te suivre et de lire tes avancées si tu les partageras avec nous.

Ce n'est pas forcément une question d'ouverture d'esprit Marc, mais la mort dérange depuis la nuit des temps, les religions, les tabous, l'éducation a fait en sorte que les gens ont peur de la mort, et ils ont peur de la mort car ils ne comprennent pas toujours, la mort est pour beaucoup de gens quelque chose de terrifiant, les zombies, les revenants...donc la mort fait peur et ceux qui ont reçu des éducations religieuses strictes vont craindre la mort encore plus.

Tu as aussi la question de l'évolution spirituelle, plus tu es évolué, plus tu comprends, moins tu es évolué moins tu comprends et on a toujours peur de ce que l'on ne comprends pas.

Aujourd'hui, la pratique de métiers reliés a la mort sont plus ouverts, mais il y a quelques décennies, tout métiers reliés de loin ou de près à la mort était mal perçu, le croque-mort, le type qui bosse au cimetière...c'était des gens bizarres a qui il ne fallait pas parler...

Disons également que les enfants qui sont mis en présence de la mort très tôt dans leur enfance vont cheminer plus facilement au travers de cette étape de la vie.... Enfant, la mort n'est qu'un corps inerte, il est coucher là, paisible, il ne fait pas peur !! C'est en vieillissant que l'imagination fait son oeuvre et rend la mort effrayante  

Au plaisir, 
La Mort