Au-delà du corps de chair

Au-delà du corps de chair.

Un fauve tenaillé par la faim qui rencontrerait un homme sur son chemin ne verrait rien de plus qu’une appétissante masse de chair fraîche qui pouvant satisfaire son primitif instinct de survie, tandis que tout homme le moindrement évolué, qui serait l’acteur de la même scène, y cernerait une réalité bien différente que ne pourrait jamais atteindre cette bête limitée dans ses réflexes primaires. C’est que la pensée humaine peut aller bien au-delà du stade animal. D’essence divine, elle est sensible à des vibrations beaucoup plus subtiles : celles de son Esprit.

Mais de prime abord, si nous nous limitons aux seules données de nos sens biologiques, ne serions-nous pas portés nous aussi à ne pas dépasser le stade primaire du fauve ? En fait, ce n’est que par l’élan spirituel que nous allons au-delà de leurs pauvres limites et que nous atteignons des dimensions qui nous font comprendre l’essence profonde de notre vraie nature.

Lorsque nous demandons à nos amis de lumière de nous définir le corps charnel, tous répondent que ce dernier n’est en fait qu’un indispensable véhicule temporaire qui permet à un Esprit de vivre de précieuses années dans le monde de la matière lourde. En d’autres mots, le corps physique est strictement un instrument de contact. Or comment et pourquoi y sommes-nous rattachés ?

Pour répondre à cette question, nous devons d’abord comprendre la principale composante de l’homme : celle de l’Esprit. Cette dernière constitue le véritable siège de notre personnalité, c’est-à-dire de notre moi conscient et inconscient. Toutes nos pensées, nos souvenirs, nos acquis et nos expériences de vies y résident en permanence.
L’Esprit est strictement d’essence divine. C’est lui qui est à l’image de Dieu. Bien que créé, il n’aura jamais de fin, en ce sens qu’aucun mort ne pourra l’atteindre dans toute l’éternité qui s’étend devant nous.
L’Esprit en lui-même n’a pas de forme. Il est lumière divine qui ne cherche qu’à rejoindre son grand créateur. Il est cependant recouvert d’une enveloppe permanente qu’il conservera pendant toute son existence infinie. C’est cette enveloppe qui lui donne une forme bien déterminée. Les Esprits de lumière l’appellent le périsprit. Cette composante revêt une très grande importance, car elle est le siège de toutes nos imperfections et de toutes nos faiblesses.

L’opacité de cette enveloppe peut prendre une grande intensité chez les êtres qui s’abandonnent aux pulsions qu’elle contient. Sa densité peut empêcher complètement la lumière de l’Esprit de passer à travers elle. C’est cette compacité qui donne une apparence très sombre aux Esprits retardataires du bas astral de notre terre. Lorsque cette enveloppe est complètement épurée de ses faiblesses spirituelles, elle devient claire comme du cristal. Elle laisse alors toute la lumière de l’Esprit passer à travers elle. C’est cette pureté du périsprit qui permet la brillance fluorescente des Esprits les plus évolué.

Pendant notre vie terrestre, le périsprit est chargé d’une énergie de vie que les Esprits appellent le fluide animalisé. Cette énergie est puisé dans le monde astral, directement des grands courants de lumière qui ressembles à d’immenses aurore boréales. Elle est traitée par des spécialistes de l’au-delà pour qu’elle puisse entretenir la vie d’une enveloppe charnelle. Sans cette énergie, il nous serait impossible d’animer notre corps physique. Cette force vitale est directement injectée dans le périsprit dés la conception de l’enfant à naître. Elle loge dans un endroit bien précis que l’on appelle la rate périspritale. A l’état de veille, celle-ci se situe au centre du ventre entre le pubis et le nombril. Chacun de nous en possède une quantité précise qui se veut proportionnelle aux nombres d’années de notre vie terrestre. Ainsi quelqu’un qui doit vivre très longtemps reçois plus de fluide animalisé qu’un autre qui doit mourir dans sa jeunesse.
Pendant toute notre vie sur terre, cette énergie vitale va nourrir chacune des parties de notre corps physique pour les maintenir en bonne santé. Elle passera de l’enveloppe périspritale au corps de chair par un genre de cordon ombilicale que nous appelons la corde d’argent. Elle se nomme ainsi parce que son aspect global présente toujours une lueur argentée fluorescente. Sans cette composante, l’énergie de vie ne pourrait atteindre le corps de chair qui deviendrait automatiquement non viable et inutilisable par l’Esprit. Lorsque nous mourrons c’est simplement la corde d’argent qui se rompt. Le corps est alors privé de ses énergies de vie et c’est la mort irréversible.

Comme nous le voyons, l’être humain est beaucoup plus complexe que ce que nous laissent percevoir nos pauvres sens physiques. Nous sommes d’abord et avant tout des Esprits éternels incarné dans un véhicule mortel qui nous permet de réaliser des apprentissages que nous pourrions accomplir autrement.

La composante spirituelle de l’être humain s’exprime beaucoup plus fréquemment qu’on pourrait le croire à première vue. Parfois, la réalité de son existence devient même d’une évidence élémentaire.