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 résumé du livre "Les rêves, les comprendre et les diriger"

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ORBE
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ORBE


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MessageSujet: résumé du livre "Les rêves, les comprendre et les diriger"   résumé du livre "Les rêves, les comprendre et les diriger" Icon_minitimeMer 28 Sep - 14:22

Les rêves : les comprendre et les diriger.

Introduction.

Les rêves sont des énigmes.
Ils nous posent question, et parfois nous mettent à la question.
Les rêves ont toujours intrigué l’humanité et pendant longtemps elle leur a accordé la plus grande importance. Freud rend les rêves intéressant en montrant qu’ils disent la vérité cachée et qu’ils contribuent à guérir malaises et maladies. Les traumatismes engendrent ces cauchemars des enfants et de certains adultes, car « l’enfant qui n’a pas grandit dort toujours quelque part dans la nuit de l’âme »

Première partie : Présentation des rêves.

L’importance vitale du rêve.

Le rêve est une autre vie qui accompagne toute notre vie. Il ne nous quitte pas de la naissance à la mort. C’est notre seconde vie qui constitue une double vie. Quantitativement, à 70 ans, nous aurons passé 5 ans à rêver et 23 ans à dormir.
En fait, le rêve occupe plus de la moitié de notre vie. Il constitue le monde mystérieux de la vie nocturne, le royaume de la fantaisie, du ballet et du dérèglement, le prodigieux bal masqué de l’obscurité. Le rêve est une source inépuisable de ravissement. Il est le cadeau et la récompense. C’est le suprême refuge où autrui ne peut nous suivre. Là nous sommes chez nous, entre nous. Nous l’utilisons surtout comme processus de compensation. Tous nos échecs de la journée se rattrapent dans les rêves de la nuit. En compensant, nous nous récompensons. Ce cadeau inespéré nous fait sentir un avant-gout du bonheur véritable. Lorsque les yeux sont fermé, les muscles relâchés, et que le sujet pensant s’est assoupi, séparé en quelque sorte de son corps, alors derrière les paupières closes s’allument les feux d’une étrange fête. La claire conscience du jour s’est dissipée pour faire place à l’imagination, la reine de ce bal à la fois interdit et masqué. Un kaléidoscope d’images vient tourner autour de nous. Désormais tout est possible et les difficultés laissent la place au succès. Tout ce que nous n’avons pas pu réussir se déroule harmonieusement, conformément à nos vœux, dans un tournoiement d’image, qui nous laisse éperdu de bonheur.
Mais il ne suffit pas de la nuit car le rêve, de plus, déborde sur la vie diurne. Notre humeur du matin vient des rêves. Un rêve heureux nous met de bonne humeur, sans que nous sachions exactement pourquoi. Nos vœux les plus secrets et les plus profonds ont été comblés. Un cauchemar, même oublié, nous met à plat pour la journée. Par-delà notre humeur, c’est notre caractère et notre personnalité qu’il conditionne. Les rêves sont une part de nous même. Nous sommes nos rêves. En toute rigueur, on peut affirmer : « Dis-moi ce que tu rêve, je te dirai qui tu es. » La psychanalyse nous le prouve tous les jours.
Pour le rêve, rien n’est trop grand, rien n’est trop petit. Il s’occupe des manifestations les plus insensibles de notre corps, mais aussi il s’élève aux considérations les plus essentielles. Remettant sans cesse en question le sens de notre vie, il nous met continuellement en face du danger, du plaisir, de la souffrance, de l’angoisse et de la mort. Aussi, le langage porte-t-il trace de cette importance du rêve. Lorsque l’on dit de quelqu’un « il en rêve », c’est qu’il s’agit pour lui d’un désir ardent. Je m’exclame « je crois rêver » lorsque que ce que l’on me propose est trop beau et comble mes attentes. « Le rêve quoi ! » : une vie de rêve est une vie de château. « Un voyage de rêve, une maison de rêve » caractérisent ce qui nous parait parfait. Le rêve réalise la forme de l’idéal. Il symbolise le bonheur. Rien n’est plus important qu’un rêve.
D’où vient le mot « rêver ?»
Et pourtant en français le verbe rêvé est extrêmement équivoque. Rêver peut signifier avoir un rêve nocturne pendant le sommeil, faire une rêverie, réaliser un rêve éveillé, imaginer ce qu’il à de plus beau, croire à l’impossible, etc. L’étymologie du mot rêver révèle essentiellement son sens dépréciatif. Rêver, c’est délirer, sortir du sillon. Celui qui rêve, divague et extravague. Le mot rêve semble en effet venir du latin vagus (vagabon qui erre ça et là, à l’aventure) d’où le verbe esver et resver au XIIIe siècle, « errer, aller ça et là, pour son plaisir ». Le songe vient du sommeil, le mot songe vient de somnium lié à somnus « le sommeil » Ainsi tout l’étymologie du rêve nous conduit à distinguer et à opposer le rêve et le songe.
Les laboratoires de rêve.
Jusqu’à maintenant le rêve n’était qu’un récit que quelqu’un venait vous faire, en vous demandant le sens. S’y ajoutait le soudain souvenir de ce que j’avais pu rêver cette nuit. Grâce à une série de découvertes récente, il devient une donnée fondamentale de la psychophysiologie et des laboratoires du rêve se créent partout.
Ces résultats considérables ont été précédés de longues recherches sur le sommeil et les niveaux de vigilance. L’éveil et le sommeil d’un côté, le sommeil et le rêve de l’autre, fonctionnent à partir de deux systèmes antagonistes. Il y a donc deux types d’insomnie, l’une avec compensation ultérieure, l’autre non, et deux types de trouble de l’éveil, l’un de somnolence sans rêve avec envahissement du seul stade un du sommeil, et de l’autre avec envahissement complet des cinq stades du sommeil.
Il existe cinq stades du sommeil caractérisés chacun par leur type d’onde :
A. Dit bêta, tracé d’éveil, yeux ouverts, ondes courtes rapides de tension basse.
B. Dit alpha, ou d’assoupissement, onde de bas voltage, sans fuseaux, plus hautes.
C. Sommeil léger, avec apparition de fuseaux sur fond d’ondes de bas voltage et lente
D. Sommeil de transition ou moyen, avec onde lente delta à haut voltage.
E. Sommeil profond ; les ondes delta occupent plus de la moitié de l’enregistrement.
F. Sommeil rapide (I. REM), dit phase paradoxale car il y a retour aux ondes bêta du tracé d’éveil, mais synchrones et précédées d’ondes en dents de scie.



Puis il a été possible de prouver que la phase paradoxale correspondait à la période de rêve. Les vocalisations (gémissements, paroles…) se produisent pendant la phase paradoxale, et vers la fin apparaissent les grands mouvements du corps, par lesquels le dormeur change de position. Enfin le cycle des érections chez l’homme et chez la femme découvert par Ohlmeyer en 1944 se situe toutes les 85 minutes et dure 25 minutes en moyenne. Et surtout, pendant cette phase se situent des bouffées de mouvement rapide des globes oculaires. Ils sont visibles sous les paupières fermées. Un appareil d’enregistrement de ces mouvements rapides, le R.E.M. (Rapid Eyes Movement), fut réalisé en 1952. Les gens qui déclarent ne pas rêver sont donc des personnes qui rêvent tout autant que les autres, mais oublient plus rapidement leurs rêves par un processus de refoulement des rêves plus important. En effet l’expérimentation démontre que l’oubli des rêves arrive très vite : 8 minutes après la fin de la phase paradoxale, il n’y a plus que 5% des rêveurs qui se souviennent d’avoir rêvé lorsqu’on les réveille. Nous avons là l’explication du préjugé si répandu : « Moi, Monsieur, je ne rêve jamais. » Tout le monde rêve et ceux qui ne s’en souviennent pas peuvent retrouver progressivement le souvenir de leurs rêves, s’ils le désirent, avec les méthodes exposées ici.

En enregistrant tous ces rythmes, Kleitmann et Dement découvrirent que pendant huit heures de sommeil moyen, l’être humain passe par quatre phases. En moyenne, on a la distribution suivante :

1. 90 minutes de sommeil + 10 minutes de R.E.M.
2. 90 minutes de sommeil + 20 minutes de R.E.M.
3. 90 minutes de sommeil + 24 minutes de R.E.M.
4. 90 minutes de sommeil + 36 minutes de R.E.M.

Pendant l’heure et demie de sommeil, nous passons successivement par les quatre stades du sommeil. Cela donne pour une nuit une courbe d’allure sinusoïdale à quatre sommets correspondants aux quatre rêves. Normalement, tout être humain fait donc 4 à 5 rêves par nuit soit 100 minutes en moyenne, et il est impossible de rêver plus.
Cependant le pourcentage du stade R.E.M. décroit avec l’âge : 80% du temps de sommeil pour le nouveau-né, 50% pour l’enfant, 25% pour le jeune adulte, 12% pour le troisième âge.
Les images hypnagogiques sont les visions d’endormissement. Elles viennent toutes seules dés que l’on s’assoupit : ce peut-être des images auditives ou des formes géométriques ou stylisées qui se succèdent sans se lier et permettent l’indifférence du dormeur. Mais ce ne sont pas des images entoptiques qui naissent sur la rétine après la fixation prolongée lorsque l’objet se revoit les yeux fermés avec des couleurs complémentaires ou une inversion de la luminosité du fond.
De même, les cauchemars semblent ne pas être des rêves comme les autres. Ils provoquent, en règle générale, le réveil du dormeur. Il est possible d’en déclencher expérimentalement avec un coup de sifflet qui ne provoque pas le réveil. Les cauchemars semblent se situer hors de la phase paradoxale, le plus souvent en fin de nuit et pendant le sommeil le plus profond juste avant la phase paradoxale.


La nécessité du rêve.

Rêver et vital pour l’homme. Les expériences de privation de rêve n’ont jamais pu être prolongées bien longtemps. Chez les animaux le rêve est aussi nécessaire. Les reptiles (serpents, tortues, lézards…) Ne rêvent pas. Le rêve commence avec la thermorégulation, c'est-à-dire avec les oiseaux et les mammifères. Les pigeons ne rêvent que quelques secondes par nuit et les chats 6 minutes toutes les demi-heures. On voit bien quand un chien ou un chat rêvent pendant leur sommeil.
Pourquoi donc le rêve a-t-il une telle importance vitale pour les hommes et les animaux ?

Les causes du rêve

Le sommeil assoupit la conscience et prive l’esprit de la direction du Moi, de la volonté et de la réflexion. Alors il fonctionne à vides et adopte la première explication qui se présente à lui (un souvenir récent) pour rendre compte des sensations étouffées qui lui parviennent. Mais en profitent pour surgir toutes les images refoulées dans l’inconscience. Pour Freud, nous rêvons parce que nous avons un çà. Le rêve s’explique en termes de réalisation, de soulagement, de compromis et de symbolisme. Nous rêvons de désir de notre çà que nous ne pouvons pas réaliser dans la réalité. Le rêve a donc une fonction de soulagement, il calme le çà à peu de frais. Du point de vu dynamique, les pulsions trouvent un exutoire et un lieu de manifestation sur la scène théâtrale de l’imaginaire. Le conflit se trouve entre le çà sauvage, qui ne suit que le principe de plaisir, et le surmoi qui le lui défend au nom de tous les interdits sociaux intériorisés dans les images parentales archaïques. D’un côté le rêve peut donc être considéré comme un rempart contre la culture, par retour périodique à l’instinctif.
L’homme dispose en effet d’un double type de cerveau. Le paléo cerveau constitue le prolongement direct de l’encéphale et comprend tous les centres des fonctions organiques et des mécanismes vitaux. Il nous est commun avec les animaux. Par-dessus, s’est lentement constitué l’excroissance des deux lèvres que constituent les hémisphères cérébraux ou néocortex. En lui se trouvent les centres de régulation de la pensée, de la volonté et des grandes fonctions de synthèse. La pensée de rêve, centrée dans l’hypocampe du paléocerveau, est une pensée par image. Utilisant le déplacement, le retournement ou son contraire, la projection, etc, ignorant la négation et le principe de réalité, elle est toute entière orientée vers la satisfaction du désir.

Les sortes de rêves : mauvais, nuls et bons

Pour comprendre quelque chose aux rêves, il faut commencer par admettre qu’il en existe plusieurs catégories. Nous commençons par distinguer trois catégories de rêves : les mauvais, les nuls et les bons.

1) Les mauvais rêves : sont les cauchemars. Le cauchemar se dit de tous rêves effrayants, mais à l’origine il désigne une situation très spécifique de poids et d’étouffement, où le dormeur se sent oppresser sur le plexus solaire ave impossibilité de se mouvoir, de parler et de respirer et qui se termine par un réveil en sursaut accompagné d’une angoisse extrême. Cependant, le critère du vrai cauchemar est qu’il vous réveille et que l’on se sent angoissé après, en ayant parfois du mal à reprendre ses esprits.
2) Les rêves décrits par Lucrèce sont de ce type. Il s’agit d’humiliation, de tortures et de menaces de mort. Mais l’on emploie aussi ce terme pour de simples mauvais rêves, rêves de crainte, ou rêves désagréables. Ce sont eux qui font que par une décision inconsciente, on décide de ne plus s’en souvenir et l’on déclare déclare alors que l’on n’a plus de rêves.
3) Les nuls : sont les rêves ordinaires, ceux que l’on a toutes les nuits et qui ne parlent que de ce que l’on fait tous les jours. Ce sont rêves d’occupation ou de préoccupation, des rêves de l’embrouillamini quotidien. Il s’agit des réminiscences banales de ce que l’on a fait la veille. Les souvenirs reviennent en désordre et effectivement ces rêves inintéressant n’ont que peu de sens : juste des retours de ce que l’on a fait la veille. D’autres rêves peuvent bloquer leur sens au niveau de la sensation qui est à leur origine. On peut avoir ainsi des rêves de sensation interne (mauvaise digestion, maux de dents, difficulté cardiaque…), de tempérament (sanguin, bilieux, lymphatique…) ou correspondant à la santé du dormeur (crise cardiaque, congestion, baisse de la vision…) Par le rêve l’inconscient peut dire le contraire de ce que veut être le rêveur.
4) Les bons rêves : doivent se nommer des songes, en français correct. Ce n’est pas pour rien qu’en français nous avons deux mots, les rêves et les songes, que seuls les rustres confondent. Le rêve c’est ce qui arrive pendant le sommeil, comme sont nom l’indique en grec, provenant du corps ou de l’esprit du dormeur. C’est un souvenir des réalités de la veille, mélangé au souvenir des réalités de la vie. Dans un rêve, celui qui à soif rêve qu’il boit, celui qui a trop mangé rêve qu’il vomit, l’amoureux rêve qu’il est avec celle qu’il aime. Par contre, les visions du songe sont une vision de vérité, qui vaut hors du sommeil. C’est un songe prophétique, dit rêve prémonitoire. Et il en distingue diverses catégories : théorématique, s’il est rêvé en clair, très précisément, sinon allégorique. En général les songes sont très clairs et n’ont pas besoin d’interprétation.


Deuxième partie

Comment comprendre ses rêves ?

Pouvoir se souvenir de ses rêves

Mais avant d’expliquer comment se souvenir de ses rêves il faut répondre à l’objection : »faut-il se souvenir de ses rêves ? » Absolument pas. Ce n’est pas pour tout le monde. Bien des personnes ne se souviennent pas de leurs rêves et ont une vie normale ; certaines peuvent être des personnalités remarquables ayant réussi de grandes œuvres. On peut mener une vie normale et ne pas savoir danser, nager, chanter, faire du vélo, jongler, monter à cheval, ou se tenir en équilibre sur les mains. Nous n’écrivons donc se livre que pour les personnes qui on décidé de connaître leurs rêves.
Le mieux est alors de pouvoir en plus les comprendre et pour cela on s’adresse à un spécialiste des rêves et l’on fait une psychanalyse. Pour ceux qui désirent ce souvenir simplement de leurs rêves, il est possible de s’y intéresser pendant quelques mois ou quelques années. Puis, après, de s’en désintéresser et seuls de temps en temps les grands rêves importants resteront dans la mémoire.
Pour ceux qui veulent obtenir la maîtrise de leur rêve, il est obligatoire de commencer par en garder le souvenir. On peut distinguer comme degrés, ceux qui se souviennent d’un rêve chaque matin, de deux et d’au moins trois rêves tous les matins. Pour retrouver le souvenir de ses rêves, de nombreuses règles peuvent être données.
° Les aimer. Tout est là. La règle générale est que pour retrouver le souvenir de ses rêves, il faut leur attacher la plus grande importance. S’y intéresser, s’en occuper, les écrire, les dessiner, les raconter, s’en inspirer. On doit être plus préoccupé de ses rêves que des soucis de la journée.
° Ne jamais négliger un rêve. Dés que l’on se réveille la nuit, avoir un carnet, un stylo et une lampe de poche sur la table de nuit pour pouvoir noter aussitôt. Sinon il est perdu à jamais et l’inconscient ne présentera plus de rêve. La source est tarie.
° Dans la plupart des cas, il suffit de noter ses rêves le matin. Mais, pour cela, il faut avoir son temps. Si l’on doit se réveiller tôt avec l’aide d’un réveille-matin bruant pour partir à son travail, on se coupe de ses rêves. D’une manière générale, il ne faut pas que la vie extérieure et diurne prend plus d’importance que la vie nocturne et intérieure. Il faut attendre avec curiosité ses rêves de la nuit et non penser la nuit à ses préoccupations de la journée.
° Les règles essentielle pour se souvenir de ses rêves est de ne pas se réveiller brusquement. On prend son temps et établit une transition entre le monde de la nuit et celui du jour. La meilleure technique est de prendre l’habitude de rester quelques minutes complètement immobile lorsqu’on se réveille, jusqu’à ce qu’on se souvienne de plusieurs rêves. S’ils ne reviennent pas, une autre technique est de changer lentement de position (gauche, droite, dos, ventre) et de rester complètement immobile dans cette position jusqu’à ce que reviennent les rêves que l’on a fait la nuit dans cette position. La position, à laquelle ils sont liés, sert d’inducteur.
° Si on ne les a pas retrouvés au réveil, il y a de pions en moins de chance qu’ils reviennent.

Cependant, certains recours sont encore possible. Il arrive qu’en se regardant dans un miroir, on se souvienne d’un rêve en rencontrant son propre regard. Sinon, il reste le hasard des rencontres : en voyant un objet de son rêve, ou quelqu’un dont on vient de rêver, le souvenir peut revenir soudain.
° Dans des cas exceptionnels, il peut être utile au début, pour enclencher le processus, de se faire réveiller la nuit toutes les heures et demie par un réveil matin ou par une personne. Et dés qu’on se souvient d’un rêve, l’écrire en détails.
° La personne qui désire retrouver le souvenir de ses rêves (et à plus forte raison celle qui veut s’en rendre maître) devra s’organiser un journal de rêve, qu’on devrait appeler un « nocturnal ». Sur un gros cahier, ils seront tous inscrits avec la date et un numéro. Ils peuvent être en sus dessinés sur la page à coté ou sur un autre cahier. Au moins les plus importants. Et ceci doit être fait dés le réveil, car l’oubli arrive très vite. Si l’on ne sait pas dessiner, on peut faire des collages à partir d’éléments prit dans les magasines ou les publicités. Les surréalistes ont ainsi réalisé des chefs-d’œuvre à partir de leurs rêves. A côté des peintures de Chirico, Salvador Dali, Trouille, Delvaux… il existe de très beaux collages de Jacques Prévert.

Comprendre ses rêves seul avec son journal de rêves.

Au bout de cent ou de mille rêves sur le nocturnal, on peut commencer à faire des analyses de contenus et de pourcentages. Et c’est une première manière de comprendre ses rêves. Accessible à tous, sans psychanalyse. Les pourcentages sont parlants par eux-mêmes et on ne peut pas les nier. Les détails ne comptent pas, il ne faut retenir que les grandes catégories.

- Commencer par dresser la liste des personnages de ses rêves. Savoir de qui l’on rêve le plus souvent (mère, père, conjoint, enfant) ? Quelles sont les personnes proches par le sang ou la vie dont on ne rêve jamais ? (Un de mes quatre fils ?) Quand une nouvelle connaissance ou un nouvel amour entre dans nos rêves ? Est-ce que je ne rêve de personne mortes ? De qui est à quelle fréquence ? Connaitre les animaux de ses rêves. Les fastes : mes chiens, mes chats… Et les néfastes (loup, chouette, serpent, araignée…) ?
- Puis chercher où se passe le plus souvent nos rêve. Dans la maison de ma grand-mère ou la maison familiale ? Dans la cave, le grenier, le jardin ? Au lit ou à table ?
- Quelle est la place de l’eau ? Ruisseau, cascade, lac, mer, (mère), océan ? Et celle du feu ? Un incendie, un volcan ?
- Quels sont mes lieux de vacance ? La montagne, l’escalade, le bord de mer, la plage ? Une salle de cinéma ou la scène de théâtre ? Un voilier, une auto ou un vélo ?
- Quelle est la place de l’école ? La maternelle, la cours de récréation, la salle de classe ? Et celle d mon lieu de travail avec mes collègues ?
- Quand se situe l’histoire de mon rêve ? (la nuit, le jour, le matin, au printemps ou en hiver, quand j’avais trois ans, douze ans ?)
- Et surtout qu’est ce que je fais dans mes rêves ? Là surtout il faut sortir des détails pour travailler par grandes catégories. Je mange, je bois, je me bagarre et je tue, ou je suis battu et tué… Je fais ou je subi quel type d’acte sexuel ? Avec quels partenaires ? Je passe mon temps à compter de l’argent, ou je fais toujours du sport et lequel ?

- Je fuis, poursuivi par… ? Je rate tout (le train, le car, l’avion, le repas…) Je suis coincé dans une cheminée, dans un égout… J’appelle et personne ne vient, on ne m’entend pas. Je suis muet, aucun son ne sort, ou je suis paralysé, je ne peux plus bouger mon corps. Je suis aveugle, c’est noir, je ne peux pas décoller mes paupières. Je rêve en noir et blanc ou en couleur ? Quelle est ma couleur la plus fréquente ?

- Quelle est l’ambiance lumineuse ? Noire et obscure dans les cauchemars, puis ordinaire et infini avec une lumière éclatante et bénéfique dans les songes.
- Quels sont mes rêves qui reviennent : de quand à quand, à quel rythme ?
- Quand ai-je accompli des exploits en rêve : voler dans les airs, marchés sur l’eau, traverser les murs, parlé avec des animaux… ?
- Le plus important est de découvrir rapidement les cauchemars et les situations les plus pénibles, celles dont nous avons honte, les êtres qui nous font peur, qui nous poursuivent… et inversement, les situations les plus heureuses, les êtres protecteurs, les visions de beauté, nos prouesses en rêve, etc.
- Quel sont mes rêves les plus fréquents ? Avec les pourcentages des rêves répétitifs…
Voilà la meilleure méthode pour avancer tout seul dans la compréhension de ses rêves. L’état de ce que l’on découvre n’étant jamais bien satisfaisante, on va chercher à l’améliorer et l’on va se faire aider. Le sens ultime reste crypté car il vient de l’inconscience.

Les explications psychologiques.

Une chose est sûre il n’est pas facile du tout de comprendre ses rêves. Parce que le sens est évident, mais c’est justement ce que nous refusons. Il faut souvent ce faire aider par un bon spécialiste. Notre civilisation à bien évoluée sur la question du sens des rêves. Pour toute l’Antiquité, la réponse était positive. Les rêves ont un sens et même de la plus grande importance. Ils sont les messages divins, ils nous fournissent des indications précieuses sur notre vie et notre santé physique et spirituelle. Le rêve est un message complexe de la plus haute importance. C’est un appel au secours de notre personnalité obscure, de notre inconscient qui veut être comprit. Alors souvent il se répète et envoie des rêves récurrents et répétitifs qui sont chargé d’un sens, à décrypter de toute urgence. « Un rêve répétitif qui n’est pas compris est comme une lettre que l’on n’ouvrirait pas. » Un rêve est un message si complexe qu’il ouvre des couches de sens. On explique un rêve comme on pèle un oignon, couche après couche. On établit que sur une sensation se greffe un souvenir qui veut dire quelque chose : voilà ce qu’est un rêve. Il convient donc de distinguer trois composantes : l’occasion, la matière et le sens.
A- L’occasion : du rêve est une sensation qui parvient à l’esprit endormi. Ce peut être un son ou un bruit de vent, de pluie, d’orage, de volets, d’un craquement du bois, d’une souris, d’une auto, d’un train, d’une cloche… Lorsque la lumière d’un rayon de lune passe sur les yeux du dormeur, elle déclenche de curieux rêves. Bergson insiste lourdement sur le rôle des phosphènes qui engendrent les premières images d’un rêve et ce serait en eux que se résorberaient les dernières images. Une des sources les plus importantes des rêves se trouve dans la sensation interne ou cénesthésique. Une digestion difficile peut faire rêver de feu ou de couloirs. L’urine dans la vessie fait rêver d’océan, de cascade ou d’aventures sexuelles. Pour beaucoup de personnes, être couché sur le côté gauche (ce qui écrase le cœur) provoque des cauchemars. On peut expérimenter que l’ingestion préalable de souffre, d’arnica, de phosphore était suivie de rêves de mort ou sexuel
B- La matière : des rêves se trouve dans les événements d la veille. Les rêves tournent autour de nos occupations et préoccupations. Il s’agit le plus souvent de la réminiscence des faits des jours précédents. Chacun rêve selon ce qu’il est. Lucrèce le décrit fort justement : l’avocat rêve de plaider et le général de bataille, ceux qui viennent d’assister aux jeux du cirque les renvoient en rêve. Maintenant bien de nos rêves proviennent du dernier spectacle que l’on vient de voir à la télévision avant de ce coucher. De ce point de vue, il existe chez ceux qui sont antipsychanalytique une manière « d’interpréter » leurs rêves qui consiste à en faire une reconnaissance biographique. Cela leur plait beaucoup et les rassure en leur évitant d’avoir à entendre le désagréable et d’avoir à se remettre en cause. Ce n’est certes pas faux, mais reste insignifiant. Ce n’est pas parce qu’ils ont vu un chat il y a trois jours, qu’ils rêvent d’un chat noir.
C- Le sens : est la réalité la plus importante qui seule, explique le rêve. Cette cause somatique et cette manière biographique son, en effet, orientées. Et leur direction est signifiante. On doit toujours se demander pourquoi l’on a choisi tel souvenir et ce que cela veut dire. La cause du rêve n’a finalement que peu d’importance ; tout dépend de ce que l’on en fait. Chacun s’approprie le même stimulus et le situe dans son univers selon ses préoccupations.

Les explications psychanalytiques.

Puis les chercheurs vont se centrer sur le sens, qui leur apparaît essentiel.
1- Freud. Le grand mérite de Freud est justement d’avoir compris l’importance du sens du rêve.

Deux principes le guide

D’abord le rêve est le gardien du sommeil, il est produit d’un esprit qui fonctionne mal et adopte la première explication qui arrive pour ne pas se réveiller. De plus, « tout rêves et la réalisation d’un désir ou d’une crainte ». C’est la base intangible de l’interprétation, que ne peuvent arriver à admettre ceux qui veulent interpréter tout seuls leurs propres rêves. Le plus souvent les rêves sont obscurs car codés et il convient de distinguer du contenu manifeste (son récit) le contenu latent. Il convient alors d’interpréter un rêve avec patience et nuance car il n’existe pas de clés des songes, au sens fixé comme dans un dictionnaire, où une image signifierait pour toujours la même réalité. Tout dépend du contexte.

Puis quatre mécanismes jouent dans le rêve pour en masquer le sens :

A- La dramatisation. C’est la représentation plastique ou la mise en image. Cela signifie que nous ne retrouvons jamais nos idées dans le rêve, car elles se représentent sous forme d’images, que les pensées sont remplacées par des actions et que ces actions sont souvent dramatiques, c'est-à-dire tragiques et angoissantes. Sentir de la haine contre quelqu’un et souhaiter sa mort engendre le rêve qu’il est écrasé par une auto, ou qu’il s’est pendu.
B- Le déplacement est le remplacement arbitraire et illogique d’un élément par un autre. Des charges émotionnelles latentes peuvent passer d’une image à une autre. Freud donne
C- l’exemple de la femme qui lui raconte qu’en rêve « elle étrangle un petit chien », ce qui est absurde car elle adore les chiens. Mais en associant librement, elle parle de sa belle-sœur dont elle est jalouse et qui à un teint très blanc, comme ce petit chien qui justement était blanc dans son rêve. Mais quand il y a un rapport quelconque entre les deux éléments, il s’agit du mécanisme suivant, le symbole.
D- La symbolisation. Dans le rêve, l’expression des conflits, des défenses ou des affects se fait par une image ou une succession d’images adéquates. Il peut y avoir substitution, représentation, comparaison, ressemblance, parenté, analogie. L’allusion est une insinuation détournée qui fait penser à quelque chose sans le nommer. Ce peut être une métaphore ou le concret évoque l’abstrait (balance= justice), une métonymie ou la partie est là pour le tout (l’immobilité évoque la mort), la contiguïté car ce qui ce touche s’évoque (le tire-bouchon fait penser au vin). La forme peut –être analogue (champignon et sexe masculin) ou l’utilisation suggérer l’acte (mettre une clé dans une serrure, ou chausser un soulier, ou entrer dans un bosquet, c’est tirer un coup avec un fusil ou sans). Si je n’ose pas rêver qu’il meurt je me contente de voir sa photo bruler. L’allégorie est une allusion développée. Et bien des sens de rêves se trouvent dans les contes de fées.
E- La condensation ou surdétermination vient de ce que chaque image du rêve est la traduction abrégée de nombreux contenus inconscients. Un rêve s’épluche donc comme un oignon, en enlevant des couches de sens superposées. Et l’élucidation dans un niveau n’exclue pas du tout celle dans un autre niveau. Il n’y a pas qu’un sens dans un rêve. On pourrait ajouter un cinquième mécanisme : L’élaboration secondaire. Freud sait parfaitement que le récit d’un rêve diffère de manière importante du rêve tel qu’il s’est effectivement déroulé la nuit. A sa prise de conscience, le rêve est reconstruit. Le Moi y ajoute de la cohérence, des liaisons, de la logique. Le monde du rêva est celui de la juxtaposition des images, le monde du « et » (et après, et à côté il y avait…). Dans le récit s’ajoute tout le système logique : les « puis, à cause de, par conséquent, car, en contrepartie, etc. » De plus le rêve nocturne est infiltrée de rêveries diurnes et de fantasmes que le rêveur rajoute sans s’en rendre compte dans son récit. Mais, pour le psychanalyste, ceci est tout aussi révélateur. Dans tous ces niveaux de production, le récit d’un rêve exprime ce qui est important pour une personne.
2- Lacan. Lacan va rendre encore plus savant l’interprétation des rêves. « l’inconscient est structuré comme un langage. » On y utilise la métaphore (désigner l’abstrait par le concret), la métonymie (le détail désigne le tout), le rébus, le jeu de mots. L’invention de l’écriture s’est faite, elle est aussi, en passant de l’image au signe conventionnel. Cela est encore plus net dans l’écriture égyptienne hiéroglyphique que dans les pictogrammes chinois. Ainsi, pour représenter le vent, les Egyptiens dessinaient une voile gonflée. Le rébus peut se trouver dans un rêve avec par exemple, un chat puis un pot, pour désigner un « chapeau ». Souvent des rêves sont difficile à comprendre parce qu’ils sont la mise en image d’une expression banale du langage.
3- Jung. Le principal apport que Jung ajoute à l’interprétation des rêves est une pleine conception positive et valorisante. Il redonne au rêve toute sa valeur. Il en fait une production saine qui peut s’élever aux plus hauts niveaux de l’inspiration et de la création. Mais surtout le rêve à pour Jung, cette fonction de réalité présente. « Un rêve est réellement un rêve. Il a en lui sa signification, c’est une construction sur achevée ». Le rêve est à la fois un bilan et un résumé. Le rêve est une donnée existentielle centrale. Il est d’abord une traduction exacte de la situation intrapsychique présente. « Une autoreprésentation spontanée et symbolique de la situation actuelle de l’inconscient. » Le rêve est une photo de l’âme du rêveur en cet instant. Enfin le rêve a aussi une fonction prospective vers la future. Il n’a pas qu’une cause, il a aussi un but. L’originalité de la méthode jungienne se trouve dans l’exploration de cette fonction prospective du rêve et de son projet. Interpréter c’est comprendre en fonction de nos intentions. Le rêve oriente vers le futur, il est l’anticipation des probabilités de l’action. D’où les séries de rêves qui se répètent et se prolongent sur le même thème, où chacun donne le sens du précédent et de toute la série à la fois.
4- Le sens unique du rêve est dans l’inconscient du rêveur. Lui seul le sait, mais il ne peut le dire puisqu’il l’a travesti, aussi l’interprétation d’un rêve ce fait à deux. Nul ne peut pénétrer tout seul le secret de ses rêves. S’y opposent la censure et le processus de refoulement qui font que certaines choses ne sont même pas envisageables. Et, par derrière, il y a l’amour propre et le narcissisme qui font repousser toutes interprétations défavorable à l’image que la personne se fait d’elle –même. Le plus souvent l’inconscient est le contraire du conscient, alors on n’est pas prés d’admettre une autre vision de soi cela reste invisible. Mais l’on sait bien que si quelqu’un parle sans cesse de courage, c’est que c’est un lâche qui a beaucoup à se reprocher, alors qu’un autre parle sans cesse de paix et de douceur, pour conjurer cette violence qui remonte en lui, etc. Pour comprendre ses rêves, on a besoin d’un psychanalyste. Pourtant, lui ne connait pas le sens du rêve, mais il peut permettre au rêveur d’y accéder. Le rêveur possède seul le secret du sens de son rêve, mais il ne peut l’admettre. Il va donc le dire mais aux milieux d’un tas d’autres choses (dénégation, contre-vérité, faux fuyant, banalité, thème narcissique, hypothèse hasardeuses, etc.) Et la clarté de sa révélation frappe le psychanalyste par son évidence. Il va doucement et prudemment le souligner en lui retournant plusieurs fois, jusqu’à ce que des recoupements successifs forcent le rêveur à bien admettre sa vérité. D’ailleurs si les deux n’ont pas trouvé aussitôt le sens de ce rêve, l’inconscient va s’en charger et provoquer par la suite un autre rêve qui sera le sens du précédent.
Les Amplifications des rêves.
On peut interpréter le rêve, mais on peut aussi le jouer et le développer en le considérant comme un point de départ. L’idée selon laquelle chaque élément du rêve représente une partie du rêveur autorise une autre façon de comprendre le rêve en l’amplifiant. On peut alors le continuer par le jeu ou l’imaginaire.

A- Le rêve éveillé

Le rêve de la nuit peut-être aussi mieux compris en le continuant par un rêve éveillé fait en séance de cure. Il s’agit d’une réalité originale, intermédiaire entre le rêve et la rêverie. Le sujet est dans une position de détente, le plus souvent allongé, relaxé, les yeux fermés. Mais il ne dort pas. Dans le rêve dit nocturne qui apparaît pendant le sommeil, la personne est désarmée et sans contrôle. Ce n’est pas le Moi qui dirige le rêve mais l’inconscient. Elle ne peut ni arrêter, ni modifier, ni prévoir la suite de son rêve. (Sauf avec l’entrainement que nous enseignons ici). Elle ignore que son rêve est un rêve et le prend pour la réalité diurne, pour ne découvrir son illusion qu’au réveil. Dans la rêverie, au contraire, la personne ne dort pas, mais son esprit ce laisse aller à évoquer une situation : aventure amoureuse ou érotique, idées noires, vœu de revanche le plus souvent, d’où son nom de rêverie compensatoire. La personne garde le contrôle de sa rêverie : elle peut l’arrêter à chaque instant, elle peut modifier le cours du scénario, elle prévoit à l’avance les images qu’elle va vivre et sait comment cela finira. C’est son Moi qui dirige la rêverie. Dans le rêve éveillé, la personne, comme dans la rêverie, ne dort pas mais, en plus raconte sans arrêt à son analyste ce qu’elle voit. Cela peut commencer comme une rêverie, mais très vite devient un rêve où la personne perd le contrôle de son scénario. Les images s’enchainent toutes seules, elle ne sait plus ce qu’il va arriver. La personne laisse son inconscient s’exprimer et mener le scénario de l’histoire. Le travail en rêve éveillé se développe pour commencer sur quatre dimensions.
1- Il y a d’abord l’apprentissage technique du déplacement dans l’espace imaginaire. La mise en marche dans toutes les directions de son espace intérieur est une opération de déblocage des ressources profondes et des découvertes de sa liberté intérieure. Le patient ce déplace comme il vit et vit comme il se déplace. Les phobies et les obsessionnels ont leur espace intérieur semé de barrières et d’obstacle dont le franchissement va être symbolique et cathartique. Avancer devant soi dans son rêve, c’est se débloquer dans la vie, se mettre en route. Le retour en arrière ramène au passé et les descentes font apparaitre des images très anciennes oubliées et correspondant à une plongée dans son inconscient. La montée est pénible et purificatrice. Elle donne une âme légère, si chère à Bachelard. L’ascension dans l’axe de la verticalité donne de la noblesse et provoque une opération de sublimation.
2- Le second apprentissage est celui du niveau de conscience original du rêve éveillé. Il suffit de ce laissé aller pour l’atteindre. C’est on ne peut plus aisé : il suffit d’accepter sa fantaisie. Le laisser-aller ne peut s’établir que dans un monde où tout est possible. C’est le monde d’ « il était une fois », c’est le niveau de l’inconscient. Lorsque le sujet se met à raconter des choses impossibles, illogique, irréaliste, ayant accepté la fantaisie, quelque chose se détend en lui et les images surgissent soudain toutes seules. Lorsque ce charme cesse et qu’il se reprend, il n’en revient pas. Une histoire inconnue de lui a été par son inconscient et cela à un sens. Et le plus stupéfiant est que cette histoire, lorsqu’on l’interprète en commun révèle son être le plus profond. Il a trouvé la voie royale pour communiquer avec lui-même et pour un jour atteindre l’Eveil.

3- La troisième dimension de la cure est le retour à l’affrontement des images personnelles négligées ou refoulées. Chez chaque être humain, les peurs et les difficultés (sa mort, les meurtres, être abandonné, être castré, les mutilations, l’enlaidissement, le rejet, la vieillesse, la folie, la mère captatrice, etc.) Ont prit la forme d’images bien précises. D’où les phobies : de l’araignée, du serpent, du rat, de l’enfermement, de l’étouffement, du vide… Toutes ces images refoulées qu’il n’accepte pas de voir en face : ogre, dragon, fleuve de feu, précipice, araignée velue, serpent venimeux, taureau furieux, loup dévorant… Dans la cure de rêve éveillé, le climat est quand même plus sécurisant que celui des cauchemars nocturnes puisque l’on vous sécurise. Et il va apprendre au sujet à regarder en face des images si effrayantes, peu à peu et avec précaution. Petit à petit leur charge affective s’allège, les images négatives se raréfient et les rêves sont plus apaisés. Ceci ce fait avec une résolution des complexes et des problèmes inconscient auxquels correspondent ces images.
4- La cure par le rêve éveillé comprend enfin une transformation initiatique par le revécu de l’aventure légendaire et mythique de l’humanité. En effet, ces images inconnues, jamais venues à la conscience habituelle du rêveur, vont se lier et s’apparenter. Et le tout va constituer un thème, analogue à une histoire ou une construction filmique plus longue qu’un rêve nocturne, puisque le sujet va le raconter pendant une heure et parfois le poursuivre de séance en séance. Et ces thèmes produits spontanément par chaque personne vont parfois retrouver les grandes histoires des mythes, des légendes et des contes du pays. Ce qui est pour nous le plus important, c’est que ces thèmes vont passer des situations les plus catastrophique et les plus pathogène à des enchainements beaucoup plus normaux et apaisés, pour arriver à des rêves éveillés bénéfique, de transmutation et même de mystique. Le rêve éveillé peut même mener à l’éveil. On sait donc combien une psychanalyse par le rêve éveillé permet une compréhension profonde de son rêve par une amplification salvatrice. Avec l’aide de son annaliste on apprend ainsi à contrôler ses rêves et ce qui ce fait assez facilement lors de cette cure nous à donné l’idée suivante : ne serait-il pas possible d’en faire autant avec ses rêves et ses cauchemars de la nuit pour les transformer en songes et visions de vérité. Comment passer du rêve éveillé au rêve lucide ?

Troisième partie

Comment diriger ses rêves.
Les psychanalystes ont assez interprété les rêves, il est temps maintenant de les changer, pour faire en sorte que nos nuits soient plus belles que nos jours.
L’étude de ce qu’est le rêve nous à mené à cette conclusion : « le rêve est la vie mentale du dormeur ». La maîtrise des rêves exige donc le préalable maîtrise du sommeil. Les recherches faites, d’un côté par ceux qui individuellement ont réfléchi et cherché dans ce domaine et de l’autre par toutes activité scientifique récente dans les laboratoires du sommeil et du rêve, ont permis la mise au point de procédés concrets et pratiques qui peuvent être proposés. Différentes étapes existent et nous commençons par les plus simples.
Comment se réveiller à l’heure désirée ?
Nous commençons par cette technique parce que c’est la plus facile à réaliser.
Certaines personnes se contentent de penser à l’heure à laquelle elles doivent se réveiller, juste avant de s’endormir. D’autres ont besoin de se répéter, à haute voix ou à voix basse l’heure fixée (par exemple : six heures, six heures, six heures…), les unes une centaine de fois, les autres une dizaine de fois. Il suffit le soir, avant de s’endormir de voir mentalement l’image de son réveil avec les aiguilles disposées à l’heure à laquelle on devra se réveiller (avec la diffusion du quartz à cristaux liquides, ce sera le dessin des chiffres). On peut aussi l’On peut aussi l’écrire sur un papier ou le dessiner. Mais l’essentielle à trouver pour cette méthode, comme pour toutes celles qui vont suivre, est l’attitude intérieure juste. Elle résulte de deux étapes.
A- D’abord, une totale adhésion intérieure. Il faut le vouloir, le vouloir vraiment et y croire. Être certains que cela va ce produire, sans l’ombre d’un doute. C'est-à-dire en être certain avec tous les niveaux de sa personnalité, raison, conscience et inconscient comprit. Cette attitude intérieure est celle que Jésus appelait le foie et l’on sait que la foie déplace des montagnes et accomplit des miracles.
B- La volonté sans volonté. Il faut être fermement décidé, le vouloir avec toutes les forces de son être, mais en même temps ne pas ce forcer, se crisper, s’énerver. Il faut être détaché, être sûr que cela va se réaliser tout seul.
Comment s’endormir à volonté ?

S’endormir à volonté veut dire sans l’aide de somnifères et drogues soporifiques ou hypnotiques. Cette intoxication médicamenteuse, créant le couple barbiturique-amphétamines, est le lot de bien des gens. Cela crée en eux une toxicomanie avec des dérèglements de plus en plus importants. Par contre, il est plus sain de s’endormir parce qu’on tombe de fatigue. Un travail fatiguant sans épuisement ou un exercice physique modéré le permettent.
Nous présenterons plusieurs méthodes graduées. D’abord mettre toutes les conditions physique de son côté (silence, obscurité, sécurité, avoir sa tête au nord, éviter le café et les excitants). Puis installer chaque soir le même rituel (faire sa toilette, aller au WC, boire une tasse de tilleul ou de la lavande…) Après on peut commencer à vivre par avance les principaux effets du sommeil :
A. L’hypotonicité, un relâchement caractérisé et généralisé des muscles du dormeur qui deviennent mous et flasques.
B. Le ralentissement respiratoire et la régularisation de la respiration. Sa respiration prend un rythme lent et régulier qui est caractéristique. On peut reconnaitre au son la respiration d’un dormeur et déceler par l’absence de ce bruit le fait qu’il s’est réveillé et fait semblant de dormir.
C. Le ralentissement cardiaque. Le cœur bat aussi de façon plus lente et plus régulière. Il est possible de retourner les effets en cause et d’engendrer le sommeil (sans drogue) à partir de l’installation volontaire de ces états. Le plus facile et le plus important est la relaxation. Il faut étudier pendant ses insomnies et découvrir que l’on ne peut rester éveillé que si l’on a un muscle contracté. Ce peut être l’ensemble du corps qui est tendu, ou les mollets qui sont durcis, ou des muscles de la nuque qui sont raidis, un orteil crispé, un poing serré, un doigt qui appui plus fortement, serrer les dents, froncer les sourcils, se mordre la langue, battre des paupières, ciller ou les appuyer, etc. Donc après une revue du corps qui en assure l’hypotonicité, on cherchera à détendre ce dernier point de fixation. Il faut préserver, car la crispation indispensable à l’éveil peut se déplacer. Ceci est essentiel. Il faut commencer à installer la paix en soi.

Comment stopper ses insomnies et se rendormir ?

Lorsqu’on c’est réveillé pendant la nuit, se rendormir semble encore plus difficile que de s’endormir. Il faut savoir qu’avec l’âge les morceaux du sommeil qui se sont collé ont tendance à se décoller toutes les 90 minutes et cela commence en générale à cinq heures du martin. L’essentielle est de ne pas se retourner dans son lit et y rester, comme une carpe hors de l’eau. Donc on se lève et on va dans la salle de bain et l’on réinstalle son rituel d’endormissement. Pour ceux qui savent méditer assis par terre, on essais de faire le vide pendant un quart d’heure, et dés que la tête penche, on se traine au lit. La grande découverte sur le sommeil vient de Bergson : « dormir c’est ce désintéressé. » Je ne peux m’empêcher de dormir qu’en pensant à quelque chose ; si je ne pense à rien, je m’endors. Alors on arrête son mental et on ne pense plus à rien. Si l’on n’en est pas encore là, il reste à penser à quelque chose d’absorbant et de peu intéressant où l’esprit en se désintéressant va s’endormir. Il existe en ce cas de très nombreuses techniques.
Pour les Occidentaux n’aimant pas ce qui est immobile, on peut suivre avec attention ses phosphènes ou voir mentalement sans arrêt une chute d’eau qui coule inlassablement, ou la flamme d’une bougie qui vacille. Pour les gens non formé, nous donnons à ce niveau la meilleure technique : « Vous visualisez un grand tableau blanc. Sur la moitié gauche, avec une craie bleue ou un crayon feutre bleu, vous tracez mentalement un grand cercle aussi parfait que possible et dedans vous écrivez le chiffre 100. Sur la moitié droite, vous écrivez mentalement le mot dormir. Cela doit être fait très lentement, lettre par lettre, avec application, en visualisant chaque segment de chaque lettre. Puis si vous n’êtes pas déjà endormi, vous effacez le chiffre 100 et vous écrivez à la place 99 sans toucher au cercle, et écrivez le mot dormir par-dessus le premier, encore plus lentement. Et ainsi de suite jusqu’à ce que vous vous en dormiez.

Comment obtenir un rêve lucide ?

Il est bien évident que cette méthode pour transformer ses rêves ne peut être suivi qu’après avoir assaini ses rêves, soit tout seul ce qui n’est pas facile, soit par une psychanalyse, menée jusqu’à son terme. Il faut commencer à assainir ses rêves avant de prétendre rêver à volonté. Tout rêve est une illusion et un mensonge.Parce que, comme un miroir, il ne se donne pas pour ce qu’il est, un simple rêve, mais il se fait prendre pour la réalité. Et toutes les nuits nous recommençons. Or il est possible d’échapper à cette illusion et de réaliser en rêve que l’on est en train de rêver : c’est ce que l’on nomme le rêve lucide ou rêve conscient. Soudain on prend conscience que l’on est en train de rêver et l’on rêve en sachant que l’on rêve. Ceci est le premier degré : introduire la conscience dans son rêve. Alors tout devient possible et c’est tout les mécanismes de l’esprit qui vous peu à peu passer du stade vigile de la journée éveillée au stade du rêve dans le sommeil. La première fois, c’est un instant merveilleux qui crée un choc percutant dont on se souvient toute sa vie. Il semble que quelque chose se brise dans le cœur, lorsqu’on décide de vaincre sa peur. Après la conscience arrive la mémoire et l’on se souvient de combien de fois on a déjà fait ce rêve, quand et avec quel intervalles. En réalité, beaucoup de nos rêves sont répétitifs, mais on ne s’en souvient pas. Avec le retour de la mémoire on peut aussi comparer et enregistre les progrès vers des rêves plus agréables, positifs et constructifs. Puis soudain renaît l’attention et l’on peut faire attention aux images du rêve pour elles mêmes. C’est alors qu’apparait l’effet Zoom : si on est intrigué par une image, on s’en approche. C’est l’équivalent de focale dans la photo ou le cinéma. En rêve, on s’intéresse à un personnage du rêve, puis à son visage, et à son œil droit, pour ne plus voir qu’une tache dans son cristallin coloré. Surtout on va découvrir « l’arrêt sur image », comme dans le film qui s’arrête sur une image fixe, il devient possible de stopper le défilement des images du rêve et de se fixer sur une seule. C’est une grande victoire car c’est le début de la liberté. En effet la volonté est le produit de l’attention. En ayant la liberté de fixer son attention sur ce que l’on veut, on devient maitre du déroulement de son rêve. On peut le stopper, revenir en arrière, et en changer le déroulement. Donc c’est la fin des cauchemars et de tous les mauvais rêves. Au contraire on va aller vers les rêves de beauté, de puissance, les songes et les visions de vérité.

Les songes

Tout le monde sait fort bien ce qu’est un songe et sa différence avec un rêve ordinaire.
Ses critères sont :
- Il vous a réveillé et vous vous en êtes souvenu aussitôt.
- Il vous a remplit de joie pour toute la journée et après.
- Il était clair, sans aucuns décodages de la psychanalyse.
- Il était lumineux ses couleurs étaient éclatantes et intenses.
- Il montrait des choses extraordinaires et enthousiasmantes.
- Il reste dans votre mémoire pour toute la vie, on ne l’oublie jamais.
Tout est intense dans un songe. Il y a une ambiance reconnaissable où tout est extraordinairement clair. Le climat émotionnelle d’un songe est lui aussi intense. Et l’on se réveille après tout excité. On qualifie son ambiance très particulière de ravissement. Par conséquent, ce sont ceux dont on se souvient. Ce sont des rêves qui frappent et que l’on garde en mémoire fort longtemps. Aussi lorsqu’une personne vous dit ne pas rêver et ne se souvenir que de deux ou trois rêves qui l’ont intriguée et qu’elle vous raconte, ce sont en général des songes. Ce sont ceux que l’on raconte parce qu’ils ont été intense, émouvant, qu’ils ont frappé, que ce sont ceux dont on se souvient et qui reste gravé dans la mémoire, mais aussi parce qu’ils vous intriguent et que l’on pressent que l’on atteint là quelque chose d’important. A quoi il faut ajouter que le plus souvent les songes sont clairs et parlants. Ils n’ont pas besoin d’une interprétation, car ils n’utilisent pas les déplacements, symboles et autres ruses engendrée par la censure. En effet, ils ne viennent pas d’en bas, mais d’en haut
Les visions de vérité.
Nous pouvons en détailler bien des catégories :
A- Les songes de beauté. C’est la forme la plus répandue du songe et la plus facile à obtenir. Un songe de beauté est un rêve dans lequel le dormeur est impressionné par la beauté d’un élément de son rêve, important au point que tout le songe tourne autour de cela. Le songe de beauté précède souvent les songes de puissance.
B- Les songes de puissance. C’est la réalisation dans un climat d’exaltation de quelque chose d’impossible dans la vie quotidienne. Son principal mérite est d’être un cadeau de son inconscience et par conséquent de vous conférer une énergie incroyable dans les jours qui suivent. On voudrait pouvoir en faire toutes les nuits. Dans le songe de puissance, le rêveur réalise quelque chose de considéré comme impossible dans la vie diurne et en acquiert un grand sentiment de puissance. Une place particulière doit être accordée à tout ce qui est lévitation parce que cela prépare le plus souvent des songes plus important, comme le songe lucide.
C- Les rêves prémonitoires. De plus en plus les rêves deviennent clairs et présentent des événements qui se déroulent à distance ou qui vont se dérouler dans un futur proche. Beaucoup ont rapport avec la mort. Mais pas seulement, ce peut être l’annonce d’un heureux événement ou d’une raconter importante dans les jours suivants. Beaucoup de personnes ont eu des rêves prémonitoires, mais certaines les oublient. Pour d’autres les rêves ne sont plus personnels et l’on passe donc au rêve prophétique quand il concerne les autres, le groupe ou la région. Ils s’adressent en général à ceux qui ont des responsabilités collectives.
D- Les réponses de l’inconscience. Un des premiers effets de la réconciliation avec son inconscient est un dialogue possible. C’est une des réalisations les plus faciles. Il suffit le soir de poser une question à son inconscient et de lui demander de vous donner la réponse le lendemain. Elle peut venir par un rêve, ou au matin par une décision, une conviction ou une simple idée qui vient à l’esprit. La seule difficulté est là : il faut bien discerner entre cette idée nouvelle qui vient d’ailleurs et le désir égoïste que l’on avait avant. On peut aussi retrouver un objet égaré ou perdu. Il existe de nombreux songes thérapeutiques qui peuvent vous indiquer la maladie, l’organe malade, le remède ou vous apporter directement la guérison. Il peut avoir aussi des songes cathartiques pour les problèmes personnels ou de sagesse pour les questions d’ordre spirituel. Alors les réponses ne doivent plus provenir de l’inconscient, même thérapeutique, mais du sur conscient.
E- Les rêves créatifs
F- Les sorties hors du corps. Il existe beaucoup de récits de personnes qui ont vu leur corps de l’extérieur, en général dans haut, souvent lors d’un accident, d’une maladie ou d’un coma. D’autres se sont découvert se pouvoir et font régulièrement des voyages la nuit pendant leur sommeil. Certains disent pouvoir aller où ils veulent, par exemple visiter quelqu’un qui dort. Par conséquent bien des commentateurs considèrent que les sorties hors du corps (out of body, expérience) sont des rêve ou plutôt des songes de puissance de forme particulière apparentée au rêve lucide. Il existe bien des méthodes d’apprentissage de ce que l’on nomme le voyage astral.
G- Les visions à distance et les rencontres de guides. A ce niveau de réalisation tout est apparenté et l’on peut donner des noms différents à la même réalité. Ainsi on n’a jamais pu décider si quelqu’un qui rapporte un renseignement caché dans une autre chambre y est allé avec son corps astral ou l’a eu par télépathie, ou vision à distance. Dans les songes peuvent se faire des rencontres de plus en plus fréquentes avec des êtres du rêve, des visions ou des apparitions… Il s’agit le plus souvent à ce niveau de guide, conseillers, maîtres, inspirateurs… Le guide que certains nomme le maître intérieur, ne doit pas être confondu avec ses désirs, ses passions et ses facilités. Il conseille toujours ce qu’il y a de plus difficile : ne pas perdre espoir, pardonner, rendre service, être chaleureux, ne pas remettre au lendemain… Et non l’inverse. Il est l’opposé de l’égo, qui ne conseille qu’égoïsme, orgueil et colère. Parvenu à ce niveau ultime, il ne nous reste plus qu’à étudier les plus grands témoignages en ce domaine et la recherche contemporaine. Et nous verrons que les traditions sont nombreuses : toutes les religions, toutes les voies traditionnelles, toutes les civilisations se sont occupées de la grande voie des rêves et de la transformation des rêves en songe. Cette revue est absolument indispensable, car chaque voies à exploré un aspect et peut nous apprendre beaucoup. Chacune l’a fait selon son histoire, sa sensibilité, son orientation et en les étudiant nous pouvons nous découvrir plutôt apparenté à l’une d’entre elles. Après l’avoir choisit, il nous sera possible désormais de travailler dans la direction préférée. La revue qui suit va être pour vous un voyage initiatique autour de la terre


Quatrième partie

Les rêves selon les voies.


Les différents personnages qui conquirent le rêve !

(Ce référer au livre)

Cinquième partie

Méthode synthétique

Pour assainir ses rêves
Assainir ses rêves amènera à améliorer sa vie. Les techniques pour assainir ses rêves peuvent être :
A- Ne pas être victime. IL ne faut plus supporter de vivre des cauchemars, ou d’être divisé en deux parties dont l’une subit un cauchemar et en souffre alors qu’il est organisé par l’autre partie de soi-même. Il y a des personnes qui ont des cauchemars à tout âge. Mais le plus souvent, le cauchemar est le lot de l’enfance et de l’adolescence. Il ne faut plus laisser souffrir un enfant inutilement en s’organisant des cauchemars qui le torturent.
B- Ne pas être coupable. Pour d’autres personnes, c’est l’inverse qu’il faut décider. Ne jamais se permettre en rêve ce que l’on s’interdit dans la réalité.
C- Appeler de l’aide. Il faut utiliser toutes personnes dans laquelle l’enfant ou la personne faible à confiance. Ce rôle peut-être joué par le psychothérapeute ou le des parents, s’il est bénéfique et totalement aimé.
D- La réforme de vie. Il est bien entendu que la purification de ses rêves ne peut résulter d’un ensemble de trucs. Celui qui continue à battre un enfant, à se soûler, à se droguer, à persécuter un être, à méditer des vengeances, à souhaiter l’impossible, à se détruire d’une manière ou d’une autre, ne peut espérer apaiser son inconscient, purifier ses rêves et trouver la paix de l’âme. Les rêves ne sont que le reflet de la vie quotidienne. Si l’on ne vie pas bien, on ne peut espérer assainir ses rêves en se suggestionnant. Toute maîtrise des rêves passe par une réforme de vie.
E- Entrer dans la conscience de rêve. Au début on commencera cet exercice par une courte période de quelques secondes, puis l’on augmentera progressivement. Il s’agit de faire une activité de la journée comme si l’on était entrain de rêver. On débutera en ouvrant une enveloppe, ou en nouant les lacés de ses chaussures. Puis on lira une page de livre comme si l’on était en train de rêver. Et au bout de quelques jours (ou de quelques semaines) on se dira : « je vais faire le rêve que je vais chercher du pain chez le boulanger » et on le fait réellement comme si on rêvait. IL suffit de ce répéter sans cesse : « je suis entrain de rêver, je rêve actuellement ce que je fais, ce n’est qu’un rêve. » Si des troubles ou vertiges se produisent, on arrête l’entrainement pour une période de quelques semaines à quelques mois. Pour pouvoir introduire la conscience dans ses rêves, il n’y a rien de mieux que d’introduire la conscience de rêve dans la vie ordinaire de tous les jours. Ainsi on passe plus facilement de l’une à l’autre, réciproquement.
Conclusion

La découverte du rêve lucide va être de la plus grande importance pour la psychologie comme pour la philosophie. Elle va permettre d’autres découvertes et peut-être de grands changements dans la science et dans notre vie. Pour cela il faut commencer à s’interroger sérieusement sur la raison du rêve : pourquoi rêvons-nous toutes les nuits ?

D’abord on commence à étudier la conscience, à partir de l’inconscient des rêves. On est conscient de son rêve sans en être totalement conscient. Le rêve engendre une conscience illusoire telle que l’on est conscient de son rêve sans être conscient que l’on rêve. Il apparait à la conscience sans que l’on en ait conscience. Et le rapport à la réalité est de même ordre. IL ne se donne pas pour ce qu’il est, mais pour le réel. IL est la fiction prise pour la réalité. Hormis le cas du rêve lucide, qui est justement le sujet de ce livre, on rêve sans savoir que l’on rêve/ Le rêve se donne toujours pour autre chose qu’il n’est. Pourquoi sommes nous obligé de rêver toutes les nuits et de sortir tous les matins de cette illusion ? N’est ce pas le signe qu’il y aurait une seconde illusion ?
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résumé du livre "Les rêves, les comprendre et les diriger"
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