C’est une main que l’on tient. Un regard que l’on partage
C’est un sourire que l’on offre sans fin. Avant de fermer les paupières pour le grand voyage
Un peu de réconfort, de chaleur. Quelques mots sur le chemin de l’errance
Beaucoup de compassion face aux dernières heures
Combien de regards, de soupirs. Pouvons-nous voir aux portes de la mort
Toutes ces larmes, ces cris devant la peur de mourir. Il nous faut être humble et rester fort
Être honnête quand le malade demande le baume précieux, Pour vaincre sa douleur et quitter le présent
Savoir faire face aux craintes devant l’envolée vers les cieux, offrir la tendresse des derniers instants
Douleurs soient elles physiques ou psychologiques. Accompagner et apaiser, tel est le sacerdoce du soignant
Si la morphine soulage leur fin tragique, elle laisse une douleur silencieuse au cœur de l’accompagnant
Nul ne peut être sensible face à la maladie. Donner de soi-même sans en porter le poids
Faire face à la mort est un acte que l’on choisit. Accompagner l’ultime instant est un don de soi.
Aurore et Marc